Édition du vendredi 29 mars 2019
Selon l'Insee, près de trois Français sur dix ont des difficultés de logement
L’Insee a publié, hier, une étude sur les Français et leur habitat, comparant des résultats obtenus en 2014 et en 2017. Pêle-mêle, l’étude nous apprend qu’une personne sur six a déménagé au moins une fois entre 2014 et 2017, que 12 % des adultes qui n’étaient pas propriétaires en 2014 le sont devenus trois ans plus tard et que trois personnes sur dix ont des difficultés de logement.
De façon plus précise ensuite, l’Insee indique que « la part de la population confrontée à des difficultés de logement de façon ponctuelle (c’est-à-dire au moins une année en 2014 ou en 2017) atteint 28 % ». Pour plus d’un tiers d’entre elles (10 % des personnes), la situation est encore plus délicate puisque « ces difficultés se manifestent de façon durable, c’est-à-dire en 2014 comme en 2017 ».
Dans son analyse, l’Insee note donc que « des difficultés de logement persistent aujourd’hui : défaut d’équipement de chauffage ou d’isolation, ou encore mauvaise adaptation du logement à ses occupants - qu’il soit trop coûteux à chauffer, trop petit ou inadapté à la taille du ménage ».
Les personnes ayant déménagé entre 2014 et 2017 connaissent « plus souvent » des difficultés de logement au moins une des deux années (38 %). Mais pour la plupart d’entre elles, cette situation est plutôt transitoire et seule une minorité (6 %) y sont confrontées à la fois en 2014 et en 2017. « Ainsi, en déduit l’Insee, la mobilité s’accompagne nettement plus souvent d’une amélioration des conditions de logement que l’inverse : c’est le cas pour 23 % des personnes mobiles durant cette période. Cependant, 9 % des résidents qui ont déménagé connaissent des difficultés de logement en 2017 et pas en 2014. »
Quel est leur profil ?
Sans surprise, l’étude révèle que « les difficultés de logement concernent davantage les ménages les plus jeunes. Elles diminuent ensuite avec l’âge, à mesure que le niveau de vie augmente. Pour ces jeunes ménages, les difficultés sont plus souvent transitoires, car leur mobilité est plus importante. » Enfin, les difficultés sont plus présentes dans l’unité urbaine de Paris, en particulier les nuisances sonores (voisinage ou environnement extérieur) et le surpeuplement.
Près de la moitié (45 %) des personnes modestes connaissent des difficultés de logement en 2014 ou en 2017, soit trois fois plus que les personnes aisées (16 %). « La persistance de ces difficultés conforte ces inégalités : pour 20 % des personnes modestes, elles sont durables, soit presque quatre fois plus souvent que pour les personnes aisées (6 %). »
Enfin, les locataires et les familles monoparentales connaissent beaucoup plus souvent des difficultés de logement. « Ces catégories de ménages ont en effet un niveau de vie moyen plus faible que d’autres. Les familles monoparentales sont en outre davantage confrontées à des difficultés durables de logement : une personne sur quatre appartenant à une famille monoparentale y est confrontée en 2014 et en 2017 », conclut l’Insee.
De façon plus précise ensuite, l’Insee indique que « la part de la population confrontée à des difficultés de logement de façon ponctuelle (c’est-à-dire au moins une année en 2014 ou en 2017) atteint 28 % ». Pour plus d’un tiers d’entre elles (10 % des personnes), la situation est encore plus délicate puisque « ces difficultés se manifestent de façon durable, c’est-à-dire en 2014 comme en 2017 ».
Dans son analyse, l’Insee note donc que « des difficultés de logement persistent aujourd’hui : défaut d’équipement de chauffage ou d’isolation, ou encore mauvaise adaptation du logement à ses occupants - qu’il soit trop coûteux à chauffer, trop petit ou inadapté à la taille du ménage ».
Les personnes ayant déménagé entre 2014 et 2017 connaissent « plus souvent » des difficultés de logement au moins une des deux années (38 %). Mais pour la plupart d’entre elles, cette situation est plutôt transitoire et seule une minorité (6 %) y sont confrontées à la fois en 2014 et en 2017. « Ainsi, en déduit l’Insee, la mobilité s’accompagne nettement plus souvent d’une amélioration des conditions de logement que l’inverse : c’est le cas pour 23 % des personnes mobiles durant cette période. Cependant, 9 % des résidents qui ont déménagé connaissent des difficultés de logement en 2017 et pas en 2014. »
Quel est leur profil ?
Sans surprise, l’étude révèle que « les difficultés de logement concernent davantage les ménages les plus jeunes. Elles diminuent ensuite avec l’âge, à mesure que le niveau de vie augmente. Pour ces jeunes ménages, les difficultés sont plus souvent transitoires, car leur mobilité est plus importante. » Enfin, les difficultés sont plus présentes dans l’unité urbaine de Paris, en particulier les nuisances sonores (voisinage ou environnement extérieur) et le surpeuplement.
Près de la moitié (45 %) des personnes modestes connaissent des difficultés de logement en 2014 ou en 2017, soit trois fois plus que les personnes aisées (16 %). « La persistance de ces difficultés conforte ces inégalités : pour 20 % des personnes modestes, elles sont durables, soit presque quatre fois plus souvent que pour les personnes aisées (6 %). »
Enfin, les locataires et les familles monoparentales connaissent beaucoup plus souvent des difficultés de logement. « Ces catégories de ménages ont en effet un niveau de vie moyen plus faible que d’autres. Les familles monoparentales sont en outre davantage confrontées à des difficultés durables de logement : une personne sur quatre appartenant à une famille monoparentale y est confrontée en 2014 et en 2017 », conclut l’Insee.
Ludovic Galtier
Accéder à l’étude de l’Insee. Suivez Maire info sur Twitter : @Maireinfo2
S'ABONNER GRATUITEMENT
NOUS ÉCRIRE
DANS L'ÉDITION DU JOUR
Exclusif : la nouvelle carte des « zones agricoles défavorisées »
Loi mobilités : une nouvelle batterie d'amendements adoptés par le Sénat
Retrouver une édition
Accéder au site